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Les apports caloriquesLa diététique donne, pour chaque aliment, sa valeur énergétique, c'est-à-dire les calories qu'il apporte à l'organisme. Ces valeurs dépendent de la composition de l'aliment en glucides, protéines et lipides avec :
Il existe des "normes" qui indiquent combien de calories il est "normal" de prendre par jour. En France, les apports énergétiques moyens conseillés pour les adultes sont (en kcal / jour) :
Ces valeurs ne sont cependant d'aucune utilité pratique car elles n'indiquent pas de combien de calories VOUS avez besoin EN CE MOMENT. La consommation d'énergie dépend en effet :
Par exemple, une activité physique importante, occasionnée par un travail de force ou un sport d'endurance, entraînera des besoins énergétiques quotidiens plus grands, pouvant grimper jusqu'à 3 000 ou 3 500 Cal. Dans certaines circonstances exceptionnelles, les besoins deviennent impressionnants : c'est le cas, par exemple, des courses de vélo de longue durée (Tour de France), où les besoins des coureurs s'élèvent parfois à quelque 10.000 kilocalories... Tout l'art, pour l'obèse consiste à absorber assez pour ne pas être en pénurie, mais pas trop pour ne pas être en surabondance, exercice d'autant plus difficile que le conditionnement de l'obèse à "manger moins" (on ne dit jamais d'ailleurs que quoi !) aura été important.
Trouver son poids d'équilibreLa première chose à faire est de déterminer dans quelle situation vous vous trouvez : pénurie, surabondance ou équilibre. Vous aurez trouvé votre poids d'équilibre lorsque celui-ci sera stabilisé. La surabondanceL'état de surabondance se caractérise par un poids qui varie sans cesse à la hausse. Cependant, la réciproque n'est pas vraie et votre poids peut augmenter, même si vous n'êtes pas en surabondance si :
En revanche, si votre poids est stable, vous n'êtes pas en surabondance. L'état de surabondance se caractérise aussi par une graisse qui se dépose plus volontiers sur le haut du corps (visage, cou, épaules) : obésité haute. Si vous pensez être dans le cas de surabondance, vous aller devoir réduire votre apport calorique. Mais attention de le faire lentement car il importe de ne pas tomber dans le cas de pénurie. Attention aussi à ne pas rompre l'équilibre de votre alimentation. La solution est de faire un régime hypocalorique modérément restrictif et personnalisé : obligatoirement établi par un professionnel, il est étroitement dépendant de l'enquête pré-thérapeutique, et tient donc compte du calcul de VOTRE dépense énergétique quotidienne et de VOS habitudes alimentaires, ainsi que de VOTRE environnement professionnel et familial. Le niveau habituel de ces régimes est de deux tiers de la dépense énergétique, soit une prescription de 1.200 à 2.000 Cal/jour. C'est sans doute ce que vous proposera votre diététicien. Sachez tenir bon et obtenir un régime qui couvre complètement la dépense qu'il aura mesurée. Normalement, vous devriez trouver une différence à la baisse avec vos habitudes antérieures (sinon, vous n'étiez pas en surabondance). Rappelez-vous que le but n'est pas de PERDRE du poids, mais de le STABILISER (en fait, vous en perdrez sans doute puisque vous êtes au-dessus de votre poids d'équilibre) La pénurieVous êtes clairement en état de pénurie si vous avez un "régime" en cours. Attention, vous pouvez être en pénurie et avoir un poids qui monte... (cas où votre métabolisme s'est ralenti en dessous du niveau de vos apports). Je ne connais alors pas d'autre solution que d'abandonner le régime. L'effet sera terrible (reprise du poids à un niveau plus élevé qu'avant le régime), mais c'est trop tard pour l'éviter. Stopper un régime ne signifie pas se jeter sur tout ce qui vous a manqué pendant votre régime ! Sachez reprendre une alimentation "normale", telle que décrite ici. C'est celle qu'il vous faudra ensuite conserver... L'équilibreCa y est, votre poids est stable et vous ne suivez plus de régime. Vous avez gagné ! Ne changez plus rien... Votre poids est peut-être trop élevé, mais au moins, la situation ne se dégrade plus. Vous aurez même l'agréable surprise qu'elle va s'améliorer lentement (env. 10 %) au fur et à mesure que vous ferez la paix avec l'alimentation. Il ne vous reste plus qu'à profiter de la vie...
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