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Le jeûne

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Le régime

C’est dès le siècle dernier que, se rendant à l’évidence que suivre un régime n’est pas chose aisée pour l’obèse, on proposa à ce dernier de ne rien manger du tout, c’est-à-dire de suivre un jeûne complet, l’alimentation se limitant alors à de l’eau, des bouillons ou des tisanes. Il est clair que, dans ces conditions, l’organisme, ne recevant de l’extérieur aucune calorie, est bien forcé de faire appel à ses réserves.

La disparition de la faim au bout de quelques jours et une douce euphorie favorisèrent le succès des cures de jeûne. C’est une modification du métabolisme qui en est la cause : l’insuffisance de glucides oblige l’organisme à faire appel aux graisses de réserve, ce qui conduit à une augmentation des corps cétoniques dans la circulation sanguine. Ce sont ces corps cétoniques qui produisent ces effets sur la faim et le psychisme.

Encouragés par la rapidité de l’amaigrissement (près de huit kilos la première semaine), les médecins et leurs patients prolongèrent ces cures de jeûne parfois plusieurs semaines d’affilée. Certes la perte de poids se ralentissait, mais était malgré tout de l’ordre de dix kilos en deux semaines et de vingt-deux kilos en cinquante et un jours. Comment s’étonner que les candidats aient été de plus en plus nombreux à réclamer leur cure de jeûne?

Ce bel enthousiasme fut toutefois refroidi par la survenue d’un certain nombre d’accidents mortels. Plusieurs personnes moururent par arrêt cardiaque au cours de leur jeûne, et ce, parfois dès les premières semaines de cure. On constata que le décès était causé par la fonte du muscle cardiaque qui, comme pour les autres organes, survient à partir du moment où on s’arrête totalement de manger.

Les effets : danger de mort

Le cœur est un organe particulièrement sensible à l'autodestruction des muscles liée au manque de protéines, ce qui explique les morts subites constatées, mais les dégâts ne s’arrêtent pas là :

Les défenses immunitaires sont amoindries et l’organisme combattant mal les microbes, on risque des infections virales ou bactériennes.

Les cellules de la peau se multiplient moins vite, ce qui peut entraîner les problèmes de cicatrisation.

De plus, le jeûne fatigue beaucoup physiquement, car les muscles manquent de carburant et voient leur volume décroître.

Malgré tous ces aléas, la cure de jeûne est encore bel et bien proposée par divers gourous ou des brebis galeuses de la profession médicale, dans des maisons diététiques qui, malgré des frais minimes de restauration, ont néanmoins des tarifs dispendieux.

À proscrire, donc, impérativement, surtout en l’absence de toute action revendicative.

 

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