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Transport des glucides

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Présentation

L'absorption des sucres et des acides aminés a lieu essentiellement au niveau de l'intestin grêle. Elle implique des mécanismes de transport couplant l'entrée des composés à celle du Na+. Pour certains composés, comme le fructose, l'absorption pourrait cependant s'effectuer par diffusion.

Représentation schématique de mécanismes d'absorption de l'eau et de certains composés hydrosolubles au niveau des cellules intestinales.

La plupart des transporteurs considérés sont essentiellement présents au niveau du jéjunum et de l'iléon. Le transport d'eau à lieu du jéjunum au gros intestin. Na-Glu., Na-Ac. am. et Na-Vit. : il s'agit de familles de transporteurs, chaque transporteur prenant en charge des molécules ou des groupes de molécules différents. Na-Vit. : il s'agit essentiellement des vitamines B1, B2, H et C. L'absorption des vitamines liposolubles A, D, E, K implique la formation de micelles. L'eau passe à travers la face apicale des cellules suivant un gradient osmotique établit par un transport de Na vers les espaces intercellulaires.

Les sucres et les acides aminés déversés dans le sang sont utilisés par les différents types cellulaires à différentes fins. Dans le foie, le glucose participe à la synthèse de glycogène qui devient ainsi une importante réserve énergétique pour les autres cellules de l'organisme. Le foie élabore également la plupart des protéines plasmatiques à partir des acides aminés absorbés. Ces protéines sont importantes dans différents processus, notamment :

  1. le transport de certaines substances tels que fer, différentes hormones, vitamines, acides gras, etc.;

  2. l'établissement de la pression oncotique sanguine et le contrôle des mouvements d'eau dans le système vasculaire;

  3. la coagulation du sang (synthèse de la prothrombine et du fibrinogène);

  4. certaines réactions de défense de type immunitaire (synthèse de facteurs de complément).

Régulation de la glycémie

Mécanismes hyperglycémiants

Notre organisme dispose de deux voies métaboliques permettant de faire augmenter la concentration de glucose dans le sang (glycémie) : la glycogénolyse qui utilise les réserves de glycogène du foie et des muscles et la néoglucogénèse qui transforme les acides aminés provenant du catabolisme des protéines pour synthétiser du glucose.

La diminution de la glycémie (hypoglycémie : < 4 mM) induit des mécanismes neuroendocriniens produisant des molécules informationnelles (hormones) : adrénaline et/ou glucagon. Ces deux hormones agissent en augmentant le taux intracellulaire d'AMPc (second messager). Le jeûne prolongé (10 heures) provoque aussi la sécrétion de cortisol, hormone stéroïde agissant au niveau de la transcription des gènes.

Le glucagon sécrété progressivement au cours du jeûne, agit surtout au niveau du foie pour activer la glycogénolyse (glycogène hépatique) puis la néoglucogenèse à partir des acides aminés catabolisés dans le foie.

L'adrénaline, sécrétée rapidement au cours de l’effort ou du stress, agit surtout au niveau du muscle pour activer la voie anaérobie-alactique (créatine-phosphate), puis la glycogénolyse (glycogène musculaire). L’adrénaline agit aussi sur le tissu adipeux pour activer l’hydrolyse des graisses de réserve (lipolyse périphérique) en acides gras circulants, qui seront captés par les cellules (muscles) pour alimenter le métabolisme énergétique et épargner le glucose.

Le cortisol, produit lors du jeûne prolongé, induit les enzymes permettant le catabolisme des protéines des muscles (protéases intracellulaires), la transamination des acides aminés et les enzymes propres de la néoglucogenèse.

Mécanismes hypoglycémiants

Notre organisme dispose d'une métabolique permettant de faire diminuer la concentration de glucose dans le sang (glycémie) : la glycolyse qui utilise le glucose circulant pour produire de la chaleur (thermogenèse) ou de l’énergie au cours de l’effort (oxydations phosphorylantes).

L’augmentation de la glycémie (hyperglycémie : > 6 mM) induit un mécanisme endocrinien produisant une molécule informationnelle (hormone) : l'insuline. Cette hormone agit en diminuant le taux intracellulaire d’AMPc (second messager).

Les repas s’accompagnent de la digestion des hydrates de Carbone qui sont absorbés sous forme de glucose libre dans le sang. L’insuline, sécrétée après les repas (période post-prandiale), agit :

  1. au niveau du muscle pour activer la glycolyse (au cours de l’effort) ou la mise en réserve du glucose par la glycogénogénèse (glycogène musculaire).

  2. au niveau du foie pour faciliter la captation du glucose venant directement de l’intestin par la veine porte et la glycogénogénèse (glycogène hépatique).

  3. au niveau du foie et du tissu adipeux pour induire les mécanismes (activation des enzymes, déphosphorylations et transcription des gènes) de la transformation du glucose sanguin en triglycérides de réserve (graisse) par la lipogénèse et le stockage de la graisse dans les cellules du tissu adipeux (adipocytes).

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